Toujours résolu à animer des petits mickeys et en particulier leurs expressions faciales, j’ai déjà essayé d’appliquer une texture sur un visage tout plat, mais ça restait peu crédible. Au prix de pas mal de travail de maillage et en prétendant s’inspirer de masques africains, il n’est pas trop difficile d’ajouter au visage un nez et des arcades sourcilières, dont on augmente la lisibilité avec un maquillage de clown, ce qui suffit à nous ramener dans la troisième dimension, après quoi on peut se limiter à modifier la texture en appliquant grossièrement des traits noirs sur un fond blanc. Alors, on peut vraiment travailler très vite, tout spécialement si on a recours à la technique des calques, ce que je fais avec Krita. La précision des traits n’est pas essentielle, on peut considérer que les imperfections ajoutent un petit côté artisanal bienvenu dans des images 3D par nature très géométriques.
Si je commence à assez bien maîtriser cette technique, hélas ça ne corrige ni mon daltonisme ni mon goût de chiottes… mais comme dit la Carmen de Bizet, je daigne m’en contenter.